Mon voyage fut court! Trop court. Une dizaine de jours au Népal m’a suffi pour me dire que je dois y revenir. Je le sens. J’ai l’impression de ne pas en avoir assez vu du Népal. J’ai la nette impression que je reviendrai un jour faire des treks et découvrir une autre partie du pays. J’ai l’impression au final de n’avoir rien vu autre que le principal du pays.
Après avoir visité Katmandou, Patan et Nagarkot, aujourd’hui je peux dire que je suis amoureux du Népal.
La première chose qui me vient à l’esprit lorsque je pense au Népal, c’est la gentillesse des gens. Un calme relatif règne dans Katmandou. Les gens sont posés. Respectueux. Les gens sont beaux! Beau de l’intérieur. Ici, les habitants n’ont pas peur de l’autre. Les gens viennent nous voir. Ils sont heureux d’avoir des étrangers qui prennent le temps des visites. Ils sont contents de nous parler.
Il faut dire que les Népalais ont vécu un drame. Marquer à jamais. Ce tremblement de terre de 2015 a laissé des cicatrices un peu partout dans le pays. En marchant dans les rues de Katmandou et de Patan, les traces de ce tremblement de terre sont visibles partout. Impossible de faire 10 minutes et ne pas le sentir. Les principaux temples sont en reconstruction. Les routes secondaires sont encore dans un état difficile. Les abats de roches jonchent le sol. Les édifices détruits, laissés à l’abandon. Des maisons qui ne tiennent que par quelques poutres. Des murs craqués de partout.
Mais les Népalais sont fiers! Ils ne sont pas à leur premier gros tremblement de terre. Toutefois, pour plusieurs, c’était leur premier gros. Tous les habitants se souviennent où ils étaient ce jour du 25 avril.
Le Népal est le 23e pays le plus pauvre au monde. Cette pauvreté se voit partout dans le pays. C’est dit. Ce n’est pas un tabou. Quand on sort moindrement du quartier de Thamel, le quartier le plus touristique de Katmandou, la pauvreté se voit. À moins de ne pas vouloir le voir et faire abstraction, cette pauvreté est bien présente. Je parle de la pauvreté financière, car ils ne sont certainement pas pauvres du coeur. Ils sont généreux. Ils ont de belles valeurs.
Le Népal a vraiment besoin du tourisme. Rarement quelqu’un va se dire « est-ce qu’on passe nos deux semaines de vacances au Népal ». Pourtant, la réponse devrait être oui. Il y a tellement à découvrir ici. Simplement en s’informant sur le pays, on y découvrir un monde unique à voir au moins une fois dans sa vie.
Parmi les moments que j’ai adoré, il y a la visite de Thamel, les hommes de Pashupatinath, la ville de Patan, le stupa de Boudhanath et bien d’autres attraits qui m’ont marqué. En soi, Katmandou est marquant positivement. Ce que j’ai manqué dont je ferai la prochaine fois, des treks un peu partout dans le pays.
On le sent dès qu’on sort de l’avion. Généralement, dans un aéroport, on est au royaume des gens stressés, même le personnel l’est! Les gens sont impatients. Ici, à Kathamdnou, ce n’est pas ça. Les gens sont calmes. C’est déjà une première belle impression dès la sortie de l’aéroport.
Pour les gens qui ne le savent pas. Le Népal est le pays d’Asie le plus ouvert sur la question de l’homosexualité. Non pas par des lois, mais bien par ses habitants. Les gens sont comme ils sont. Sans jugement. Ce qui rend encore plus attirante cette destination lorsqu’on est homosexuel. C’est certain que si vous cherchez une destination avec des partys et des discothèques, ce n’est sans doute pas l’endroit pour ça. Saviez-vous que c’est le premier pays au monde à mettre comme Genre, les « autres » sur les passeports? Bravo Népal! Je t’aime!
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